Le discours de politique générale du Premier ministre : embarrassé et inquiétant
M. Ayrault a infligé aux députés un discours très long (1h40 !), répétitif et ennuyeux, peu convaincant parce que lui-même était en proie au doute.
Le gouvernement est prisonnier de ses contradictions : comment tenir les promesses démagogiques de M. Hollande alors que la crise économique nous impose de réduire nos dépenses et d’améliorer la compétitivité de nos entreprises ?
Alors, M. Ayrault louvoie, cherche à gagner du temps, annonce des « concertations », des « consultations », des « assises », des « états généraux ».
Pour donner du grain à moudre à sa majorité et au « peuple de gauche », il annonce des réformes qui ne coûtent rien : le mariage homosexuel, la réforme du mode de scrutin pour les élections législatives et cantonales, le vote des étrangers….
Mais l’essentiel est ailleurs : même si les mots « austérité » et « rigueur » sont soigneusement évités, c’est une politique de matraquage fiscal qui se prépare : hausse de l’impôt sur le revenu, réforme du quotient familial, taxation des heures supplémentaires, augmentation des cotisations salariales et patronales.
Tout ceci n’aura qu’un effet : décourager les français qui travaillent, diminuer la compétitivité des entreprises, faire fuir les investisseurs et augmenter le chômage.
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Photo : Fotolia